Si la réglementation suisse devait se durcir au-delà des normes internationales exigées, les banques iront là où les conditions seront meilleures pour le client, comme Singapour, Dubaï ou Londres. A Genève, la perte d'emplois pourrait s'élever à 3000, selon Grégoire Bordier, président du Groupement des banquiers privés genevois.
Si la place financière cessait d'être compétitive, les banques genevoises pourraient être appelées à supprimer entre 15 et 30% des emplois dans la gestion de patrimoine, déclare-t-il dans une interview au "Matin Dimanche". En clair, 3000 emplois passeraient à la trapp...