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Quelque 40 à 50 postes vont passer à la trappe chez ST-Ericsson à Genève

Le démantèlement de ST-Ericsson annoncé lundi a également des conséquences en Suisse. A Genève, quelque 40 à 50 postes seront supprimés.

20 mars 2013, 10:37
La Suisse est également affectée par les licenciements annoncés lundi dans le monde pour ST Ericsson. A Genève, quelque 40 à 50 postes vont passer à la trappe.

Entre 40 et 50 postes seront supprimés à Genève dans le cadre du démantèlement de ST-Ericsson, a affirmé mercredi une porte-parole du groupe. Au total, la restructuration annoncée lundi prévoit la suppression de 1600 postes dans le monde.

"Une réunion de consultation a eu lieu lundi matin dans laquelle il a été annoncé que le site de ST-Ericsson à Genève serait touché pour 40 à 50 personnes", a déclaré à l'ats la responsable du groupe des relations avec les médias Nelly Dimey, basée à Paris, confirmant une information de la RTS.

Le siège social de la société compte actuellement 65 personnes à Genève, a-t-elle précisé. A ce stade, la porte-parole a indiqué ne pas pouvoir donner d'informations plus détaillées.

Lundi, l'équipementier télécoms suédois Ericsson et le fabricant de semi-conducteurs franco-italien STMicroelectronics ont conclu un accord visant à se partager certaines activités de leur coentreprise dans les puces ST-Ericsson et à fermer le reste, après avoir tenté en vain de la vendre.

Selon le communiqué publié lundi par le groupe, 1600 postes seront supprimés dans le monde, de 500 à 700 en Europe, dont de 400 à 600 en Suède et de 50 à 80 en Allemagne.
 

Pas de bénéfice depuis 2008

ST-Ericsson, qui n'a jamais dégagé de bénéfices depuis sa création en 2008, a pâti des difficultés de son principal client, le fabricant de téléphones Nokia et de la concurrence féroce en Asie.

Selon le communiqué, Ericsson reprendra la conception, le développement et la vente des puces liées au modem multimode LTE, tandis que STMicroelectronics récupérera les autres activités ainsi que certaines installations de tests et d'assemblage.

Après la séparation, Ericsson devrait reprendre environ 1800 salariés et sous-traitants, et ST-Microelectronics environ 950 personnes principalement en France et en Italie. Le reste de la division, qui comptait au total 4450 salariés dans le monde avant la décision, sera fermé.

ST prévoit de supporter entre 350 et 450 millions de dollars (330-425 millions de francs) liés aux coûts de restructuration et de fermeture. Ericsson a passé des provisions de 3,3 milliards de couronnes suédoises (environ 480 millions de francs) dans ses comptes de 2012 en lien avec la réorganisation de ST-Ericsson.

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