Jeudi, devant les médias, les syndicats des Transports publics genevois (TPG) ont expliqué que les négociations sont bloquées, malgré certaines avancées. Dans la foulée, la direction des TPG a annoncé saisir la Chambre des relations collectives de travail, vu les difficultés à avancer sur les dossiers. Une décision qui a pour effet de suspendre toute mesure de lutte.
«C’est un aveu d’impuissance», a commenté Valérie Solano, du Syndicat du personnel des transports (SEV). «Nos revendications portent sur les conditions de travail dans tous les secteurs de l’entreprise», a expliqué dans la matinée la secrétaire syndicale, aux côtés des représentants de Transfair et de l’Association syndicale indépendante du personnel (ASIP) qui forment le front syndical des TPG. Selon eux, la colère des collègues, due à un profond épuisement, n’est pas calmée.
Engager des conducteurs
Le dépôt d’un préavis de grève, sans date, en 2016, avait permis d’obtenir l’engagement de...