La foule a afflué durant trois jours à la grande salle d’Oulens-sous-Echallens pour acquérir un t-shirt ou une veste de la marque à la baleine jaune. Un boucher vaudois y écoulait un énorme stock de vêtements Switcher. Mais tout n’est de loin pas parti.
«Financièrement, le pari n’est pas encore gagné, a expliqué dimanche à l’ats Patrick Perroud, boucher et éleveur de vaches. Un rabais de 70%, c’était peut-être un peu trop. C’est pas grave. Mon but était de faire plaisir aux gens et ils ont été contents.»
Après la faillite de Switcher, un homme d’affaires bâlois avait racheté pour 250 000 francs – hors frais d’inventaire et de douane – des centaines de milliers de vêtements de la marque, lors d’une vente aux enchères en février. Tout devait partir pour les Balkans.
Mais Patrick Perroud, associé à des connaissances, n’a pu se résoudre à voir ces vêtements quitter...