La police genevoise, critiquée par certains pour avoir trop laissé agir une bande de casseurs dans la nuit de samedi à dimanche au centre-ville, peut compter sur le soutien de sa cheffe Monica Bonfanti (photo arch. La Côte). Dans une interview lundi à la Tribune de Genève, elle estime que ses troupes ont respecté leur doctrine d’engagement.
Dans un premier temps, la police, au courant du rassemblement sauvage, a observé «la situation pour savoir à quoi s’attendre», puis s’est déployée afin de «prévenir les éventuels débordements en sécurisant les lieux particulièrement sensibles, comme les Rues-Basses et les bâtiments officiels», a noté Mme Bonfanti. Lors de rassemblements, la pratique est différente de celle en vigueur pour la criminalité ordinaire, a souligné Mme Bonfanti. «L’objectif est de gérer la manifestation, mais pas forcément d’intervenir, sauf s’il arrive quelque chose d’extrêmement grave».
La manifestation sauvage, qui visait à défendre la...