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Le tueur aurait menti à ses psys

Les experts suisses qui ont examiné Fabrice A. estiment qu’il est dangereux mais refusent l’idée de l’interner à vie.

17 mai 2017, 22:53
/ Màj. le 18 mai 2017 à 00:01
GERICHTSZEICHNUNG - Un dessin montre Fabrice A., meurtrier presume d'Adeline, a droite, sur le banc des accuses a cote de son avocat Me Leonardo Castro dans la salle d'audience du palais de justice lors de l'ouverture de son nouveau proces devant le Tribunal criminel, ce lundi, 15 mai 2017, a Geneve. Le deuxieme proces de Fabrice A., meurtrier presume de la sociotherapeute Adeline, s'ouvre ce lundi matin a Geneve. Les juges devront faire table rase des premieres audiences, soudainement interrompues il y a huit mois. (KEYSTONE/Frederic Bott) SUISSE PROCES ASSASSIN ADELINE GENEVE

ats

info@lacote.ch

Entendus hier par le Tribunal criminel de Genève, les deux experts suisses qui ont examiné Fabrice A., le meurtrier d’Adeline, ont refusé de préconiser un internement à vie de l’accusé. A leurs yeux, il est impossible de se prononcer sur l’évolution du prévenu à long terme.

Alexandra Rageth et Eric Luke rejoignent la conclusion des deux psychiatres français, auditionnés la veille, qui avaient souligné l’absence d’éléments cliniques permettant d’affirmer que Fabrice A. n’évoluera jamais. Tous les experts s’accordent cependant à dire qu’à court terme, le risque de récidive du prévenu est très élevé.

Selon les docteurs suisses, Fabrice A., lorsqu’il était détenu à la Pâquerette, a développé une pulsion d’égorger. Cet imaginaire n’a pas surgi au moment où il tranchait la gorge de sa sociothérapeute, lors d’une sortie accompagnée, mais a été entretenu pendant de longs mois, notamment par le visionnage de films violents dans sa cellule.

Fantasme...

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