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A l’hôpital, ils font la chasse aux escarres

Préoccupation constante des hôpitaux et cliniques, les escarres ont des conséquences délétères sur la santé physique et morale des patients. Louis Derungs témoigne.

08 janv. 2019, 15:01
Depuis son accident en 2013, Louis Derungs est devenu thérapeute et conférencier.

En fonction de leur gravité, les escarres entravent la guérison des patients, détériorent leur bien-être, augmentent le temps des hospitalisations et par conséquent les coûts de la santé. Des stratégies de prévention sont mises en place soit pour les éviter, soit pour les contenir et bien sûr, les soigner lorsque la personne est déjà atteinte avant son hospitalisation.

Toute personne immobilisée est susceptible de souffrir d’une escarre. En fonction de l’état de santé, notamment dénutrition ou incontinence, elle peut apparaître en quelques heures. Il n’y a pas d’âge pour les escarres, seulement des conditions physiques aux causes extrêmement diverses qui englobent des personnes souffrant de diabète aux polytraumatisées, d’une immobilisation par un plâtre à l’immobilité propre au grand âge, etc.

La gravité des escarres sur une échelle de 1 à 4, va du simple érythème persistant à la perte de la totalité des couches tissulaires et de profondeur variable selon...

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