DANIEL GONZALEZ
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Les machines devaient être réduites au silence et le site rendu à sa vocation première de zone agricole. Pourtant, la gravière de Borire est toujours en activité, alors même que le canton avait reconnu son caractère illicite et ordonné en janvier sa fermeture immédiate. Or, six mois après, délai imparti à l'exploitant pour démanteler ses installations, force est de constater que les activités se poursuivent. "L'entreprise a déposé plusieurs recours repoussant d'autant la fermeture de la gravière demandée par le Service du développement territorial (SDT) , explique le syndic de Saubraz, Daniel Barbezat. L'exploitant joue clairement la montre. La commune doit donc attendre que la Cour de droit administratif et public rende son verdict. Impossible donc de dire quand la gravière, au bénéfice d'une autorisation datant des années 1960, disparaîtra effectivement. " Nous aimerions que ce dossier soit réglé au plus vite, mais nous n'avons pas toutes...