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François Jacot-Descombes: "Difficile d’assurer les yeux dans les yeux qu'on n’a pas surmédicalisé un patient"

Après quinze ans à la barre de l'Ensemble hospitalier de La Côte (EHC), François Jacot-Descombes passe le relais à son adjoint Mikael de Rham. Il en profite pour se livrer à un petit bilan informel et personnel. Interview.

27 juin 2018, 16:00
François Jacot-Descombes, directeur général de l'Ensemble hospitalier de la Côte (ECH) dans son bureau à Hôpital de Morges.

A l’occasion de son départ, le 1er juillet, du poste de directeur de l’EHC, François Jacot-Descombes, réputé pour sa discrétion, accepte de livrer un bilan informel et personnel de ses quinze années passées à la tête de l’institution hospitalière.

François Jacot-Descombes, si remplir la fonction de directeur de l’EHC était une équation à plusieurs inconnues, les avez-vous identifiées au cours de votre mandat?

Diriger une institution comme celle-ci, c’est accepter de vivre avec des incertitudes, des ambiguïtés et des paradoxes. Le monde de la santé est dans cette «soupe». La discussion sur l’assistance au suicide, au tout début de mon mandat en 2003, est un bon exemple de paradoxe qui implique le respect de l’autodétermination des patients et celui de la déontologie des professionnels. Grâce à une commission d’éthique, nous avons réussi à réconcilier les intérêts.

L’ambiguïté est de répondre en même temps à l’attente légitime du patient et aux...

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