Un accent trop prononcé? Pas assez d’expérience? Un problème de nationalité? Liliana Sazdova a ressassé ces questions durant des mois, à force de se heurter aux refus des recruteurs. A tel point que cette trentenaire a pensé rentrer chez elle, en Bulgarie. «Je me disais que je n’allais jamais trouver un travail dans les ressources humaines», explique-t-elle dans un français impeccable.
C’était en 2018, et elle était alors vendeuse dans une station-service. Un job alimentaire, q...