Un accent trop prononcé? Pas assez d’expérience? Un problème de nationalité? Liliana Sazdova a ressassé ces questions durant des mois, à force de se heurter aux refus des recruteurs. A tel point que cette trentenaire a pensé rentrer chez elle, en Bulgarie. «Je me disais que je n’allais jamais trouver un travail dans les ressources humaines», explique-t-elle dans un français impeccable.
C’était en 2018, et elle était alors vendeuse dans une station-service. Un job alimentaire, qu’elle a fini par troquer contre un poste d’assistante en ressources humaines l’année suivante. Dans l’intervalle, l’association Motiv’Emploi Formations, qui accompagne gratuitement ceux qui sont en quête d’un travail, était passée par là.
Grâce aux conseils avisés du Morgien Jean-Marc Narr, fondateur et responsable opérationnel de Motiv’Emploi, Liliana Sazdova a découvert qu’il y avait effectivement un problème avec ses recherches. Mais pas celui qu’elle imaginait. «J’envoyais toujours la même lettre de motivation et le même...