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Il enseigne l’art de ne jamais «utiliser la force contre la force»

Quoc-Si Nguyen, né au Vietnam, enseigne l’aïkibudo, un art martial d’origine japonaise. Une pratique qui a un lien avec sa - presque - expérience de boat people.

29 juin 2017, 23:20 / Màj. le 30 juin 2017 à 00:01
Gimel, samedi 24 juin 2017, portrait du Sensei N'Guyen Quoc Si, enseignant d'AvØkibudo v† Gimel et Lausanne et Boat People, photos Cv©dric Sandoz

Jocelyne Laurent

jocelyne.laurent@lacote.ch

Résidant aujourd’hui dans la paisible petite commune de Gimel avec sa famille, Quoc-Si Nguyen, aujourd’hui cinquantenaire, aurait pu périr en mer de Chine, victime des gardes-côtes, des pirates ou de noyade. En 1977, son père, après deux ans et demi passés dans les geôles de son pays en mains des communistes, décide que ses deux fils et lui fuiront le Vietnam par voie maritime. Suivant l’exemple d’autres boat people qui, comme eux, tournaient le dos à une nation qui persécutait ceux qui n’étaient pas dans le moule de la pensée dominante.

A la chute de Second en avril 1975, le Sud Vietnam est envahi par le Nord communiste. «J’ai failli être un boat people. Mon père, durant huit mois, en secret, nous a fait faire des cours de natation – je ne savais pas nager –, de kung-fu pour nous défendre contre les pirates, ainsi que de...

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