Le champ d’Allaman, cultivé par Frédéric Baumgartner, a été occupé deux fois par des gitans, du 18 au 23 août et du 1er au 6 septembre. «La récolte est fichue. J’ai fauché pour nettoyer, car il restait beaucoup de petits déchets», explique l'habitant de Féchy. L’herbe a été jetée. Il estime avoir perdu environ 300 bottes à 18 kilos, soit quelque six tonnes de fourrage.
Autre champ, autre cas
A Saint-Prex, la situation est un peu différente, puisque l’herbe était déjà coupée. «Je prévoyais de faire pâturer mes génisses d’ici trois semaines. Je vais devoir les mettre ailleurs», raconte Laurent Schmid, agriculteur à Villars-sous-Yens. «Heureusement que ce n’était pas sur mon plus grand champ.» L’autre partie de la parcelle est en compensation écologique, comme celle d’Allaman, ce qui permet à l’exploitant d’obtenir des paiements directs.
«En sortant les caravanes, ils ont complètement labouré un coin de mon champ», expose Alain Morand, l’autre agriculteur qui cultive la parcelle de Saint-Prex. Il perd une coupe d’herbes. Malgré que son terrain soit en compensation écologique, il a reçu l’autorisation de ressemer.
A Allaman, le bord du champ a été labouré et à Saint-Prex, la parcelle clôturée.
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