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L'agriculture subit les dégâts causés par les gens du voyage

«Des gens du voyage ont investi un champ». Depuis plusieurs semaines, les médias vaudois écrivent presque quotidiennement cette phrase où seul le nom de la commune change. Les agriculteurs d'Allaman et de Saint-Prex évoquent leurs pertes.

12 sept. 2012, 14:47
Alors que les gitans s'installaient jeudi 6 septembre, par précaution l'agriculteur a labouré le bord de son autre champ.

Le champ d’Allaman, cultivé par Frédéric Baumgartner, a été occupé deux fois par des gitans, du 18 au 23 août et du 1er au 6 septembre. «La récolte est fichue. J’ai fauché pour nettoyer, car il restait beaucoup de petits déchets», explique l'habitant de Féchy. L’herbe a été jetée. Il estime avoir perdu environ 300 bottes à 18 kilos, soit quelque six tonnes de fourrage.

Autre champ, autre cas

A Saint-Prex, la situation est un peu différente, puisque l’herbe était déjà coupée. «Je prévoyais de faire pâturer mes génisses d’ici trois semaines. Je vais devoir les mettre ailleurs», raconte Laurent Schmid, agriculteur à Villars-sous-Yens. «Heureusement que ce n’était pas sur mon plus grand champ.» L’autre partie de la parcelle est en compensation écologique, comme celle d’Allaman, ce qui permet à l’exploitant d’obtenir des paiements directs. 

«En sortant les caravanes, ils ont complètement labouré un coin de mon champ», expose Alain Morand, l’autre agriculteur qui cultive la parcelle de Saint-Prex. Il perd une coupe d’herbes. Malgré que son terrain soit en compensation écologique, il a reçu l’autorisation de ressemer.

A Allaman, le bord du champ a été labouré et à Saint-Prex, la parcelle clôturée.

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