anne devaux
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Dans le canton de Vaud, près d’un élève sur deux entame un apprentissage au terme de l’école obligatoire. Le choix de l’apprentissage est théoriquement bien préparé en amont, notamment lors des deux dernières années scolaires.
L’Observatoire suisse de la formation professionnelle (Obs IFPP) constate néanmoins, dans un rapport publié en 2016, qu’en moyenne, près d’un quart des contrats d’apprentissage sont résiliés prématurément, pour la plupart au cours de la première année de formation. Le secteur des services de soins de beauté et de coiffure détient le record avec 40% d’abandons.
A Morges, Marilyne Morand, manager du salon de coiffure Franck Provost, relate les quelques expériences qui illustrent parfaitement la tendance relevée par l’Obs IFPP.
Les mauvaises notes
D’après l’étude de l’observatoire, «les résiliations prématurées des contrats d’apprentissage s’expliquent souvent par de mauvais résultats à l’école professionnelle».
La jeune coiffeuse de 27 ans, titulaire d’un CFC (certificat...