Épargnés par la fermeture pendant la pandémie, les propriétaires de food-trucks continuent leurs activités. Il semble naturel de les considérer comme des rescapés de la restauration, tirant avantage de l’absence de concurrence, et déjà conçus pour la vente à l’emporter. Mais une enquête récente réalisée par l’ATS à Lausanne révèle que la situation sanitaire ne représente pas l’aubaine attendue. De nouveaux témoignages récoltés auprès des food-trucks de l’ouest vaudois indiquent eux aussi une tendance à la baisse.
Le début de la crise avait donné bon espoir à certains d’entre eux. Plusieurs food-trucks ont observé un pic d’activité lors du premier confinement, ce dernier ayant poussé la clientèle à explorer de nouvelles options. «J’ai constaté une augmentation de la fréquentation au mois de mars 2020, de par le fait que beaucoup de personnes se sont promenées en dehors de Nyon en passant par Grens et se sont arrêtées spontanément pour acheter...