Le chemin le plus direct commence à la croisée de la Mure, sur la route de l’Isle, entre Ballens et Montricher, en contrebas de Mollens. Le Marais des Monod n’est pas annoncé à grand renfort de signalisation. Si les autochtones viennent volontiers s’y promener à pied, à cheval et à vélo, le lieu n’est pas destiné à attirer un tourisme de masse. Ici, tout est rare, précieux et fragile.
Dès le début de la promenade, le spectacle fascine. L’enchevêtrement d’arbres aux racines noueuses et nouées entre elles, qui affleurent de l’eau tourbeuse, ressemble ...