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Le politicien Oskar Freysinger met sa casquette d'écrivain pour rencontrer ses lecteurs

Lors de son premier passage au Livre sur les quais, le Valaisan Oskar Freysinger a attiré la foule des grands jours et abondamment dédicacé son dernier opus. Sulfureux ou non, le personnage ne laisse en tout cas personne indifférent. Réactions.

09 sept. 2013, 17:12
Oskar Freysinger et ses lecteurs.

Parmi les 300 auteurs invités du quatrième Livre sur les quais, qui a fermé ses portes ce dimanche 8 septembre 2013, certains frappent par un aspect a priori controversé. C’est le cas d’Oskar Freysinger, présent pour la première fois à Morges, dont il loue l’aspect convivial et intimiste.

Parfaitement à l’aise dans sa peau d’écrivain, l’homme aux multiples casquettes a signé de nombreux exemplaires de ses livres. Notamment son dernier, un essai philosophique et poétique sur la notion de frontière. Il a aussi abondamment dialogué avec les nombreuses personnes qui se sont précipitées autour de son stand, attirées par le personnage public, mais désireuses également de découvrir l’auteur, sans adhérer forcément au message du politicien.

Oskar Freysinger est-il sulfureux ? Pas nécessairement, de l’avis des acquéreurs de ses livres. Pour l’un, il est beaucoup plus à la limite dans ses poèmes que dans ses écrits en prose. Un autre l’a entendu prendre la parole dans une assemblée d’officiers. Sulfureux, moi ? s’étonne l’homme au catogan… le politicien, probablement, quant à l’écrivain, je ne le serai jamais autant que Boris Vian dans J’irai cracher sur vos tombes. Du côté des adversaires, un homme le juge dangereux.

Communicateur-né, le Saviésan se montre chaleureux avec tous ses visiteurs… Dont une certaine Nuria Gorrite… Salut Oskar, salut Nuria ! Le tutoiement est facile, l’échange intercantonal est immédiat et spontané entre le chef de l’école valaisanne et son homologue vaudoise, responsable des infrastructures.
La Morgienne est formelle : c’est bien que les élus fixent leurs réflexions par écrit, mais, précise-t-elle, je ne partage, bien entendu, pas les mêmes idées.

Oskar Freysinger n’était pas le seul politicien accueilli dans le cadre du Livre sur les quais. En fin de journée, il a pris part à un débat en compagnie de Jean Ziegler et de Suzette Sandoz. A noter encore que le Vert genevois Antonio Hodgers présentait, lors de son incursion sur la Côte, une autobiographie, où il raconte notamment son arrivée en Suisse, en provenance d’Argentine dans la peau d’un requérant d’asile de 6 ans, avec sa mère, fuyant la répression de la junte militaire.

Un article à lire dans La Côte de mardi.

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