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Il a eu fin nez Werner Kaiser, machiniste, quand, en 1948, on lui donna pour instruction d'arracher une vigne de Saint-Prex afin d'y exploiter une gravière. Le jeune homme d'alors eut l'idée de conserver deux plants issus de ce lopin. Après les avoir cultivés près de son poulailler, il a pu les transmettre plusieurs décennies plus tard à Pierre-Alain Tardy, désireux de faire renaître le fameux "Salvagnin de Saint-Prex", à l'occasion des 750 ans du bourg, dans les années 80. "Il a reconstitué une vigne et produit un premier vin correct, sans plus" , se souvient Raoul Cruchon...