Lorsqu’il entre dans le tea-room en face de la gare routière à Aubonne, Barthélemy Grossmann se dévoile sans détour. A peine a-t-il pris place à table que son débit de parole s’accélère. Preuve que le cinéaste de 38 ans, chapeau noir sur la tête assorti à sa veste et à son pantalon, est un fonceur qui ne recule devant rien. Il a fait de ses rêves de gosse sa propre réalité.
Vingt ans plus tôt, devant cette même gare routière aubonnoise, il rêvait de devenir comédien et d’atteindre le Graal dans le milieu: Hollywood. Aujourd’hui, il travaille sur un scénario po...