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«Mon Dieu, cela me fait plaisir d’arriver à 100 ans et d’être en forme»

Alice Chevalier a célébré ses 100 ans dans sa maison, entourée des siens, souriante et sereine.

06 juin 2017, 16:03
Bière, Ch. du Châtelard 11, Vendredi 2 juin 2017,Alice Chevalier, Centenaire, Photos Céline Reuille

Elle franchit les trois marches qui séparent son appartement  du jardin, s’aidant à peine de sa canne, puis s’empare de son tintébin – elle ne s’en sert que depuis cette année – pour rejoindre la terrasse devant la maison qu’elle et son mari ont construite à Bière. 
Alice Chevalier a cent ans depuis le premier juin et se porte comme un charme, hormis une légère surdité qui oblige ses interlocuteurs à élever la voix. «Mon Dieu, cela me fait plaisir d’arriver à 100 ans et d’être en forme. Et j’ai toute ma tête», déclarait-elle vendredi, toute souriante dans sa jolie robe bleue.


Secrets de longévité

On ne manque pas de lui demander quel est le secret de sa longévité. «Je ne sais pas», commence-t-elle par répondre. Puis, au fur et à mesure qu’elle partage les souvenirs de sa longue existence, la Birolane donne quelques clés. Elle et son mari Louis étaient très sportifs: marche et ski  étaient une passion commune. La Corentine, à plus de 1400 mètres, était une de leurs excursions favorites. Plus tard, elle s’est mise à faire du yoga durant près de 30 ans, une discipline dispensée par un Birolan dans les années 70. «J’aimais bien y aller. Cela me donnait de l’énergie et des forces», se souvient-elle.


La plupart du temps, on retrouvait Alice Chevalier dans son jardin, occupée à planter fleurs, fruits et légumes. Il y a deux ans, elle se penchait encore pour désherber ou ramasser des branches. «Il ne faut pas perdre sa souplesse», commentait-elle en rigolant vendredi. Aujourd’hui, si Alice Chevalier est davantage contemplative, elle ne reste pas pour autant inactive. Munie de son tintébin, elle parcourt de long en large la rue du Châtelard, seule, avec de fréquents arrêts. «J’aime bien babiller avec les voisines, on se raconte nos souvenirs», explique-t-elle.


La centenaire vit toujours dans sa maison grâce, notamment, aux bons soins de sa fille Roseline Pantet et de son beau-fils qui vivent juste au-dessus. Alice Chevalier n’a pas le temps de s’ennuyer, entourée qu’elle est par ses trois enfants, ses sept petits-enfants et de ses bientôt huit arrière-petits-enfants. La Birolane s’est beaucoup occupée de tout son entourage familial. «C’était une grand-maman en or. J’adorais venir en vacances à Bière, raconte Pascale Freiss, une de ses petites-filles de Lausanne. C’était le paradis. Quand je devais repartir, je pleurais». «Quand elle avait encore 70 ans, elle plantait une tente de camping dans le jardin et y dormait avec ses petits-enfants», raconte sa fille Roseline Pantet.

 

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