Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Morges: l'hôpital inaugure une période de trois ans de travaux

L'hôpital entame un important chantier qui lui permettra de développer sa capacité d'accueil et d'offrir de nouvelles prestations. Coût de la facture : 55 millions de francs.

01 mai 2014, 19:58
L'entrée du bâtiment dans son état actuel. La direction promet que l'ensemble des services hospitaliers seront maintenus durant les travaux.

Agrandir, restructurer et moderniser : trois mots pour résumer l’énorme chantier qui a commencé discrètement en février et devrait se poursuivre jusqu’au début 2017. But visé : améliorer l’adéquation de l’établissement, construit en 1973 et déjà agrandi en 2008, avec les défis de la croissance démographique et du vieillissement de la population, qui frappe la région morgienne comme tout le canton.

La construction d’un étage de plus au-dessus des urgences et d’un bâtiment supplémentaire de trois étages en prolongement du bâti existant devrait permettre d’accroître la capacité d’ensemble de l’hôpital et de développer une offre de prestations répondant à des besoins contemporains : création d’un secteur ambulatoire de 20 lits, restructuration des soins intensifs, avec un nombre de boxes élargi, mise en œuvre d’un service d’urgences pédiatriques, voire lancement d’une vraie unité de soins privés de 20 chambres avec vue imprenable sur le lac et les montagnes. Coût de cette métamorphose ambitieuse : 55 millions.

L’opération n’ira pas sans générer des difficultés au niveau de l’accessibilité. Employés, patients et visiteurs sont conviés à utiliser dans la mesure du possible les transports publics.

Dans le même temps, les habitants du quartier de la Grosse-Pierre et du Rossignol, directement touchés par le chantier, réagissent à la suppression ou au déplacement d’arrêts de bus pour trois ans non-stop, en initiant une pétition.

Du côté des MBC, on dément être à l’origine de cette situation, imputable avant tout à l’opposition marquée de certains riverains à une solution, pratiquée par le passé et qui aurait pu favoriser un maintien de la desserte dans son entier…

La suite dans La Côte de vendredi.

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias