"Depuis quelques temps, j'éprouvais un trop plein d'exposition de personnes décédées. Inscrire la date de naissance et de mort sur l'étiquette me pesait. Avec les vivants, il y a une autre relation de travail", a confié Yvan Schwab, directeur du Musée Alexis Forel à Morges.
Pour clore cette année 2013 d'exposition, le conservateur du musée a choisi les oeuvres d'un Morgien. Massimo Furlan qui a vécu environ 20 ans à La Coquette y es revenu avec plaisir. Préparer et monter cette présentation de ses travaux lui a rappelé ses années d'enfance, d'adolescence et ses heures passées dans son atelier, d'abord à l'avenue de la Gare, puis aux Sablons. "Malheureusement, il n'y a plus d'ateliers à Morges, rebondit Yvan Schwab. Je suis inquiet pour dans 20-30 ans, on ne pourra plus exposer un Morgien..."
Mais revenons à la présence actuelle de Massimo Furlan qui, non seulement expose les photos de ses performances prises par ses amis photographes, mais a également créé un film en lien avec ses souvenirs morgiens. Durant deux nuits au mois de juin 2013, il a roulé sur un vélomoteur, accompagné par huit de ses amis de longue date, à travers La Coquette. Tourné en début de semaine, à part le bruit par cette horde de "boguets", les lieux semblent sans vie. "On a vu la ville s'endormir puis se réveiller, nous avions l'impression qu'elle était à nous", livre Massimo Furlan.
Un article à lire dans le tous-ménages "La Côte" de jeudi 31 octobre.