Elle n’a pas de nom, pas d’âge, pas d’histoire. Mais elle a un visage. Derrière ses petites lunettes rondes, on devine un regard aux intenses reflets verts, malgré l’absence de couleur sur la photo. Les mains délicatement jointes sur le manche d’un parapluie, elle dégage une infinie douceur sous son châle aux mailles épaisses.
Sobrement baptisée «L’aïeule» sur l’étiquette qui accompagne son portrait en noir et blanc, elle fait partie des dizaines de personnages qui s&...