Au lendemain du premier jour du procès des quatre agresseurs de Nicolas Sautebin et de sa fille, on s’attendait à un réquisitoire implacable de la part de Ximena Paola Manriquez. La procureure, mardi, n’a pas caché une certaine impatience face aux déclarations changeantes des deux seuls prévenus présents en audience. Sur le banc des accusés, un ressortissant français et l’ex-belle-fille de Nicolas Sautebin se faisaient face.
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Cette dernière, née en République dominicaine, est à l’origine, avec son ancien compagnon de l’époque, de la violente agression survenue le 27 mars 2015, dans la pinte Au XXe siècle, à Morges. Absent mardi, le Guinéen sera rejugé. Ce qui n’est pas le cas du quatrième larron, un Français, s’agissant d’un second défaut.
Un mobile «odieux et égoïste»
«Les quatre prévenus impliqués dans cette sordide affaire ont cherché à minimiser au...