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Gravières du pied du Jura: une missive met le feu aux poudres

Les quatre communes d’Apples, Ballens, Bière et Ballens n’ont pas apprécié le courrier envoyé à l’Etat par l’Arcam, l’association de développement régional. Nœud du problème: la problématique du trafic généré par les gravières.

11 nov. 2020, 19:00
L'exploitation des gravières du pied du Jura suscite de nombreuses questions dans la région.

«Oui, nous sommes fâchés contre l’Arcam!» ne cache pas Michel Dénéréaz. Le syndic de Bière parle au nom de ses trois autres homologues des communes d’Apples, Ballens et Montricher. Une lettre envoyée par l’Association de la région de Cossonay – Aubonne – Morges (Arcam) a mis le feu aux poudres.

A lire aussi : Les gravières du Pied du Jura vont piocher de plus belle

La missive sollicitait un entretien auprès du Conseil d’Etat au sujet de la problématique du trafic généré par les gravières et indiquait par ailleurs des pistes de réflexion telles qu’une taxe à prélever pour les exploitants et les propriétaires. Les quatre communes en question ont soit des exploitations en cours – suspendues en outre à des autorisations de poursuivre leurs activités – soit des projets d’avenir comme c’est le cas à Ballens.

Une erreur reconnue

Or, ce courrier initié par le comité directeur de l’Arcam...

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