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Grogne à l'état civil: «Nous ne sommes pas que des marieuses»

Les officiers de l’état civil tirent la sonnette d’alarme. Alors que les démissions se multiplient, ils déplorent des conditions de travail difficiles, et des salaires à la traîne. Sans eux pourtant, point de mariage, d'adoption ou encore de naturalisation.

26 févr. 2020, 05:00
Plusieurs officiers de l'état civil attendaient les députés de pied ferme, mardi après-midi devant le Parlement vaudois.

Des dragées, une haie d’honneur et des paniers remplis de papillons. L’ambiance aurait pu être à la fête, mardi devant le Parlement vaudois, à Lausanne. Sauf que les officiers de l’état civil n’avaient pas vraiment le cœur à ça. S’ils avaient revêtu leur écharpe verte et blanche pour accueillir les députés vaudois, c’était pour exprimer leur colère. Pour raconter leur quotidien, fait de stress et de manque de ressources, et dire haut et fort que leurs salaires ne suivent pas.

On les connaît surtout pour leur rôle de maîtres de cérémonie. Mais ils sont loin de se cantonner à cela. «On a l’impression que les gens nous voient uniquement comme des marieuses. Je pense que notre employeur n’est pas conscient de la complexité de notre travail et de toutes les responsabilités que nous avons», a exposé Nathalie*, lors d’une conférence de presse.

S’il n’y avait pas d’officiers de l’état civil,...
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