Ils sont là, cinq ou six hommes et femmes, à s’activer ce vendredi de janvier, autour de la cabine de téléphone de la Grosse-Pierre, à Morges. Les uns nettoient et empilent des caissettes que d’autres emplissent de bouquins tirés de sacs, entassés sur le banc de l’arrêt de bus voisin ou apportés par des passants.
Vouée à la démolition, comme nombre d’installations de ce genre – du fait des mutations des dernières années dans le domaine de la téléphonie – la Grosse-Pierre est la troisième cabine de la ville à être transformée en bibliothèque de rue. Cette ...