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Nicola Spirig: "Avoir un but m'aide, pas les souvenirs"

Nicola Spirig a quitté son camp d'entraînement pour venir à Morges, mardi soir, pour les mérites sportifs. La championne olympique de triathlon a partagé son expérience.

01 avr. 2015, 13:27
Nicola Spirig, lors du tête-à-tête qu'elle a accordé à "La Côte".

Elle s’installe dans le petit salon du restaurant du Casino de Morges, loin de l’agitation. Sa mère l’accompagne, mais reste en retrait. «Elle déteste être sur les photos», sourit Nicola Spirig, en terminant un petit four. La cérémonie des mérites sportifs, dont elle était l’invitée, vient de se terminer. La championne olympique de triathlon s’est alors prêtée de bonne grâce au jeu des photos et autographes. Naturelle et sympathique. «Ce titre a changé ma carrière: être championne olympique est quelque chose de spécial, de rare, raconte la Zurichoise de 33 ans. Dorénavant, même la grand-mère à la piscine me reconnait.»

Nicola Spirig prend cette notoriété du bon côté. Elle avoue ne pas le vivre mal, au contraire. Elle met les choses en perspective. «La naissance de mon fils (ndlr: Yannis, en 2013) a davantage bouleversé ma vie», confie la triathlète, qui partage sa vie avec Reto Hug. Alors qu’elle avait pour habitude de tout planifier, Nicola Spirig se montre aujourd’hui bien plus flexible. Mais pas moins organisée et déterminée. «Ce qui m’aide beaucoup, c’est d’avoir un but, pas les souvenirs.»

L'été dernier, elle a participé au marathon des championnats d’Europe à Zurich. Une nouvelle expérience, avant de revenir au triathlon. Cette saison, Nicola Spirig vise une performance aux championnats d’Europe à Genève. «Et il y a Rio en 2016, j’y pense déjà beaucoup.» Ce mercredi matin, à 6h, la Zurichoise reprenait dejà l’avion pour Gran Canaria. Le camp d’entraînement n’attend pas.

Interview à découvrir dans notre édition de jeudi.

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