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Nyon: «Je me suis dit que j’allais y passer»

Reporté une première fois, le procès du brigandage du "XXe siècle" à Morges en 2015 a failli l’être une seconde fois. Seuls deux des quatre prévenus étaient présents à l’audience de ce jour.

14 juil. 2020, 20:36
Nicolas Sautebin et sa fille ne nourrissent aucune sentiment de vengeance envers leurs agresseurs, ils aimeraient connaître la vérité pour tourner enfin la page.

«La confrontation dont je rêvais n’aura pas lieu», commentait Nicolas Sautebin dans la salle des pas perdus, lors d’une suspension d’audience. L’ex-patron de l’emblématique pinte «Au XXe siècle», à Morges, et sa fille, tous deux sauvagement agressés le 27 mars 2015 dans le bistrot morgien, se retrouvaient pour la seconde fois face au Tribunal criminel de l’arrondissement de La Côte. L’an dernier, seul un des prévenus sur les quatre impliqués dans le violent brigandage dont ils ont été les victimes était présent. Le procès avait été reporté.

Ce mardi, ils étaient deux, dont le même prévenu que l’an passé – appelons-le D. - et l’ex-belle-fille dominicaine de Nicolas Sautebin. La cour a décidé de les entendre quand même, un des prévenus absent sera rejugé ultérieurement - l’ex-compagnon de la Dominicaine- tandis que le quatrième le sera pas défaut. «Tout ce que l’on souhaite, c’est savoir ce qui s’est exactement passé,...

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