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Tolochenaz: la Maison de la Rivière ouvrira ses portes au mois de mai

Centre de compétences sur la faune et la flore des cours d'eau de nos régions, la Maison de la Rivière accueillera ce printemps chercheurs, visiteurs et start-ups actives dans le domaine de l'environnement et le développement durable.

04 janv. 2015, 17:48
Oscar Cherbuin, directeur de l'ARCAM, et Jean-François Rubin, président du Conseil de Fondation de la Maison de la Rivière, devant l'annexe qui accueillera les start-ups.

Initié il y a 8 ans par le biologiste Jean-François Rubin, le projet d'un institution consacrée aux cours d'eau et aux organismes vivants qui les peuplent est en passe de devenir réalité. La Maison de la Rivière ouvrira ses portes le week-end du 9 au 10 mai. Il aura fallu que beaucoup d'eau coule sous les ponts, pour boucler le budget de près de 12,5 millions de francs. Essentiellement alimenté par des fondations privées, celui-ci n'est d'ailleurs pas tout à fait ficelé. Pour réunir le million restant, la Maison de la Rivière peut compter sur le soutien des communes de l'Association de la région Cossonay-Aubonne-Morges (ARCAM), à commencer par Tolochenaz qui vient de débourser 50 000 francs.

Ainsi, tout semble prêt pour que truites et autres poissons s'ébattent dans le canal aménagé en amont de la bâtisse située à l'embouchure du Boiron. C'est justement cette rivière qui alimentera le canal jusqu'à la Maison de la Rivière où l'eau se déversera ensuite dans un grand aquarium, pour le plus grand plaisir des chercheurs et du grand public. En accord avec la mission pédagogique de l'institution en matière d'environnement, le lieu servira également de musée. Les visiteurs pourront ainsi admirer des poissons bien sûr, mais aussi toute une collection d'animaux empaillés et même le sous-marin F.A.-Forel cédé par Jacques Piccard.

Enfin, l'institution sera génératrice d'emplois. Dans l'annexe au bâtiment principal, prendront place trois start-ups spécialisées dans l'environnement vert. Cette structure d'aide à la création d'entreprises devrait permettre à la Maison de la Rivière d'acquérir le statut de technopôle, à l'instar de l'Y-Parc d'Yverdon ou du Parc scientifique de l'EPFL. Outre ces emplois liés à l'innovation, la Maison de la Rivière n'a pas oublié ceux relevant de la tradition. En effet, le pêcheur Manu Torrent, qui officie actuellement dans une cabane désuète, bénéficiera bientôt d'une structure ultramoderne. De quoi faire partager son savoir-faire avec le public.

Tous les détails et les explications liés à cet ambitieux projet dans nos éditions payantes de lundi.

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