Un plaqueminier (ou arbre à kakis) planté en pleine terre saint-preyarde. Joli défi que celui que s’est lancé ce printemps Therese Morand, 60 ans, dont quarante années à travailler la terre. Une terre qui l’«inspire», dit-elle, et l’«apaise», quand elle ne lui donne pas (trop) de fil à retordre. «Les grosses gelées du mois d’avril ont bien mis à mal les premiers bourgeons. Mais le plaqueminier refait une pousse, j’ai bon espoir qu’il repique.»
Des kakis chinois en terres saint-preyardes, donc. Et des melons, tapissant le sol par dizaine l’an dernier, sucrés et juteux à souhait. Qui l’aurait cru? «J’aime faire de nouveaux essais. Certains s’avèrent concluants, d’autres non, comme la pastèque, sans que je ne puisse l’expliquer. C’est une bonne école de vie», lâche ce petit bout de femme à la main verte.
Du béton à la terre
Sa vie, cette fille d’instituteur la commence au sixième étage d’une...