Les journées de recrutement ont bien fonctionné puisque les formateurs ont dû doubler tous les ateliers. "Nous avions 107 personnes inscrites, d'habitudes, nous en avons quarante", explique l'inspecteur Alexandre Berthoud. Au final, huitante personnes, dont 15 à 20% de femmes, se sont retrouvées à Tolochenaz.
Après une formation à distance, les recrues ont, pour la première fois, touché le matériel qu'utilise un pompier. Sur les deux jours, différents ateliers étaient organisés, tels le feu, les premiers secours, l'utilisation d'une moto pompe, d'un tonne pompe, savoir dérouler et enrouler correctement les tuyaux ou encore sécuriser une personne pour l'aider à descendre une échelle à coulisse.
Le site de la Fédération vaudoise des entrepreneurs à Tolochenaz a été choisi car il y a suffisamment de place pour tous les exercices, mais aussi parce que les casernes environnantes peuvent prêter tout le matériel nécessaire.
A la fin des deux jours, une mini cérémonie marque le passage de recrue à sapeur-pompier. Alexandre Berthoud estime qu'il faut encore cinq ans de pratique pour être un bon pompier volontaire, capable de réagir à toutes les situations.