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Un Morgien dénonce les crimes jihadistes en Irak

Au nom des musulmans vaudois, le Morgien Pascal Gemperli dénonce les crimes jihadistes en Irak.

25 sept. 2014, 18:27
Morges, mercredi 24.09.2014, portrait de Pascal Gemperli, président de  l'Union vaudoise des associations musulmanes

L’Etat islamique autoproclamé en Irak n’a aucun droit à prendre la parole au nom des musulman. C’est l’avis de Pascal Gemperli, commentant la condamnation ferme des crimes de l’entité terroriste par l’Union vaudoise des associations musulmanes (UVAM), dont il est le président. 

Pas en mon nom: à l’image d’autres musulmans, toujours plus nombreux sur la planète, à manifester haut et fort leur indignation, par des rassemblements dans la rue ou dans le cadre de campagnes lancées sur les réseaux sociaux, le Morgien Pascal Gemperli conteste à l’entité terroriste autoproclamée, dont les violences barbares, largement répercutées sur le net et les media, défrayent la chronique depuis le début de l’été, toute légitimité à s’appuyer sur l’opinion musulmane.

C’est en ces termes notamment qu’il revient sur la position, adoptée en début de semaine, réaffirmée lors d’une manifestation interreligieuse, qui a réuni une centaine de personnes ce mardi 23 août à Lausanne, par l’Union vaudoise des associations musulmanes. Une organisation qui représente quelques 30'000 personnes dans le canton et que cet Alémanique d’origine, neveu de curé et converti à l’Islam autour de l’âge de 20 ans , préside depuis deux ans. 

Pour Pascal Gemperli, c’est clair, les agissements du Daesh, acronyme arabe correspondant à Etat islamique n’ont rien à voir avec l’Islam dont il se réclame et aves ses valeurs fondamentales. Des valeurs qui ont pour nom: miséricorde paix et amour notamment.  

Pourquoi les musulmans vaudois ont-ils pris du temps avant se de déterminer ? Nous pensions que notre attitude de refus allait de soi, Mais tel n’était pas le cas, même s’agissant de comportements qui nous sont totalement étrangers. Dans la population, certains ont attendu de nous que nous nous justifiions ? Pourquoi nous ? Demande-t-on aux chrétiens de s’excuser lors d’affaires de pédophilie mettant en cause des prêtres?, s’interroge-t-il. 

Au passage, il tord le cou à un grossier mensonge, brandi par les terroristes: non, le jihad n’a rien à voir avec une quelconque guerre sainte. Il est à la fois un concept de développement spirituel de la personne et d’engagement au service de la société, une priorité pour l’habitant de la Coquette, également représentant de la sensibilité écologique et environnementale au sein du délibérant communal.  

Développement à lire dans nos éditions payantes de vendredi. 
 

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