"Pensez bien que je ne lui faisais pas payer l'entrée" , dit avec un petit clin d'oeil Lya Cegielski en parlant de feu son mari. A la fin des années 1940, cette nonagénaire était placeuse au cinéma à Saxon (VS). Un jour, un certain Simon, réfugié polonais, vient voir une séance. Elle était là, fidèle à son poste. "Cela a été le coup de foudre pour les deux, on ne s'est plus jamais quitté" , précise-t-elle. Ces souvenirs lointains lui paraissent tellement proches et font pétiller ses yeux.
Quant à la mémoire plus récente, elle fait un peu défaut à Lya Cegielski, qui semble se demander pourquo...