«J’ai encore une sœur vivante qui a 91 ans, elle n’est plus toute jeune!» Marguerite Baudat vient de fêter ses 100 ans et les décennies ne semblent pas avoir ankylosé son esprit. Pour preuve, à défaut de pouvoir serrer la main en raison du coronavirus, elle n’hésite pas à faire un check, comme les jeunes, aux personnes qui lui rendent visite.
Surprenante Marguerite Baudat, dont le regard est resté pétillant: les rides n’ont pas réussi à dissimuler la finesse de ses traits. Lorsqu’elle est née, le 17 février 1921 à Prangins, le village ne comptait alors que 640 habitants. «C’était tout petit, il y avait des prés, des vignes et beaucoup de bétail», se souvient-elle.
Une jeunesse tourmentée
L’enfance a été compliquée: sa maman a été veuve jeune, avec trois filles et trois fils en bas âge. Elle se remariera et aura deux autres enfants. Notre centenaire est la cinquième...