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Aide financière pour le permis de la part des autorités divonnaises

Divonne offre une aide financière importante pour passer le permis de conduire contre des heures de bénévolat.

07 juin 2015, 15:31
Divonne, Sandrine Stephan (à gauche) et Rachel Portheault (à droite).

Passer son permis avec une aide financière pouvant atteindre 90% du coût total de la formation est possible à Divonne. Sous l’impulsion de Sandrine Stéphan, maire adjointe aux affaires sociales, le Centre communal d’action sociale (CCAS)     soutient pour la première fois cette approche en participant de manière concrète au  dispositif «Objectif permis!».

Cette démarche est soutenue dans plusieurs villes en France. En revanche, Divonne est la seule à la proposer dans le pays de Gex. Ces bourses au permis s’adressent aux personnes âgées de 18 à 25 ans, alors qu’à Divonne nous n’avons pas mis de limite d’âge», explique Sandrine Stéphan. L’aspect financier est un des seuls freins pour passer le permis. «La formation est coûteuse et ne bénéficie que rarement d’aides financières pour son obtention.» 

Pour cette «première», sur 17 dossiers reçus, neuf ont été acceptés. «Les dossiers refusés dépassaient les plafonds de ressources ou alors la formation était déjà commencée», poursuit Sandrine Stéphan. Sur les neuf personnes retenenues, trois sont âgées de 33, 48 et 55 ans et les autres ont entre 18 et 21 ans. 

Le coût moyen du permis avoisine 1800 euros, dans lequel sont compris 20 heures de conduite obligatoires à environ 55 euros par heure, les frais d’inscription, l’apprentissage et la passation du code. «L’aide financière est débloquée au fur et à mesure de la formation. Elle est allouée en fonction de critères définis, d’un «reste à vivre». En fonction des ressources, elle peut atteindre 50, 75 jusqu’à 90% de la prise en charge du montant total de la formation qui plafonne à 1665 euros.

En contrepartie, un minimum de 20 heures de bénévolat au sein de la collectivité ou d’une association divonnaise est demandée en fonction des compétences ou des centres d’intérêts des personnes bénéficiaires. Il pourra s’agir de travailler à l’hippodrome, lors du championnat européen de dragonboat, à la médiathèque ou à la maison de retraite», détaille Rachel Portheault, responsable du CCAS.

Plus d'infos dans nos éditions payantes de lundi.

 

 

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