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Alerte enlèvement:procédure à revoir

Une députée nyonnaise demande au Conseil d’Etat de faire évoluer les critères de déclenchement d’une telle opération.

25 nov. 2015, 23:13 / Màj. le 26 nov. 2015 à 00:01
Morges, devant le restaurant du tennis, 15.04.11, Irina Lucidi, la mere des jumelles disparues de st-sulpice le 30 janvier, Photos Celine Reuille

Rodolphe haener

rhaener@lacote.ch

L’affaire était terrible et l’issue fatale: en janvier 2011, un père de famille, en instance de divorce, prenait ses deux jumelles, Alessia et Livia (6 ans), pour le week-end. Il ne les ramènera jamais: le corps du père a été retrouvé en Italie quelques jours plus tard – il s’était jeté sous un train –, ceux des fillettes n’ont jamais été retrouvés. Quatre ans plus tard, la députée nyonnaise socialiste Jessica Jaccoud a décidé d’interpeller les autorités cantonales avec une question précise: pourquoi l’alerte enlèvement n’a-t-elle pas été donnée? La question est légitime, mais pourquoi la poser maintenant? «Je pense qu’il est bon de laisser passer un peu de temps afin que la part émotionnelle s’estompe et qu’on puisse y réfléchir calmement et rationnellement», explique la députée. Une autre raison a poussé la Nyonnaise à relayer cette interrogation devant le Conseil d’Etat: «J’ai rencontré récemment la...

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