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Caribana: les groupes néometal Sum 41 et Evanescence sur l'affiche

Dans sa recherche permanente de têtes d'affiche crédibles, l'équipe du Caribana a fait coup double en programmant les Canadiens de Sum 41 et les Américains d'Evanescence. Un parfait retour dans les années 2000 qui ravira les trentenaires de la région.

01 févr. 2017, 14:05
Les Canadiens de Sum 41 signent un retour dans les bacs et sur les plateformes avec "13 Voices". Ils seront le mercredi 7 juin les invités de marque de Caribana.

Sum 41 était le groupe référence avec Blink 182 de cette scène nord-américaine mélangeant les mélodies puissantes et les riffs de guitare nerveux calés sur un attelage basse/batterie dynamité. Les Canadiens ont été moins prolifiques que leurs cousins germains de San Diego mais ils bénéficient toujours du statut de groupe culte de la scène punk/néométal. Amateurs de ce genre, laissez les skateboards dans le coffre du SUV (vous êtes trop vieux pour ça les gars) et venez bouger vos mèches blondes (ou blanches) le 7 juin à Crans-près-Céligny.

Pour ceux qui ont oublié qui étaient Sum 41, voici un petit rafraîchissement de la mémoire.

Evanescence, le 7 juin sur la grande scène de Caribana, tentera de prouver qu'il n'a rien perdu de sa présence scénique, de ce son puissant et aérien aidé par les vocalises suaves de la chanteuse Amy Lee. Le groupe s'est formé dans la ville de l'ancien président américain Bill Clinton. Largement influencé par le gothic rock et le rock chrétien (sans en être vraiment un représentant pour autant) très populaires aux Etats-Unis dans les années 90 et 2000 (Dead Can Dance pour les profanes et P.O.D. pour les rockers chrétiens), Evanescence produit une musique très agréable à écouter sur scène. Les deux pôles chrétien et gothique sont peut-être antinomiques sur le papier mais pas si éloignés quand on les écoute en parallèle. La voix de la chanteuse, alternativement intense ou atmosphérique, est très mise en avant. L'ambiance des chansons est tantôt sombre, tantôt lumineuse. Leur musique se transporte très bien dans les open airs de petite taille comme Caribana.

Pour vous remettre dans le bain, voici "Bring me to life".

Le dernier à être ajouté sur la liste déjà pas mal clinquante de Caribana 2017 s'appelle Fakear, un "régional de l'étape" comme on dit en France car le Gaulois passe une grande partie de son temps en Suisse romande. Son alliage de sons du monde entier malaxés avec doigté a traversé les festivals du monde entier ces trois dernières années.

Voici une vidéo où l'on peut voir l' "Electro-nicien" à l'oeuvre en direct et en vivant.

Tous les renseignements sur Caribana sur leur site en lien ici.

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