Didier Sandoz/com
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Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité et ce n’est qu’un modeste avis mortuaire qui a révélé au public son décès. Edouard Chapallaz, céramiste de renommée internationale, est parti comme il a vécu, en toute discrétion.
Car c’est bien une star dans son domaine qui s’est éteinte il y a huit jours. A certaines de ses expositions en galeries, on a vu des acheteurs se bousculer pour être les premiers à acquérir les nouveautés sorties du four de Duillier. S’il ne multipliait pas les formes, ce maître des arts du feu aimait expérimenter des émaux qui personnalisaient son œuvre, parmi lesquels le fameux «rouge sang de bœuf».
Infatigable explorateur
Né en 1921 à Yverdon, Edouard Chapallaz suit une formation de tourneur à l’Ecole suisse de céramique de Chavannes-près-Renens. Il rencontre ensuite le grand maître de la céramique de l’époque Mario Mascarin, s’essaie à la céramique industrielle avant...