Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

De Vries ou l'alchimiste de la porcelaine

L'exposition "Bouke de Vries. Fragments" s'installe au Musée historique et des porcelaines jusqu'au 12 avril. Technique singulière qui retravaille et redonne vie aux débris de la matière.

02 déc. 2014, 00:01
data_art_8644591.jpg

gregory.balmat@lacote.ch

La proverbiale fragilité de la porcelaine est au coeur de la nouvelle exposition temporaire du musée du château de Nyon. Du 28 novembre au 12 avril, "Bouke de Vries. Fragments" confronte le visiteur à un monde en équilibre entre destruction et construction, tradition et art contemporain. Des oeuvres étonnantes, parfois inquiétantes, ayant pour matière première des fragments en provenance de porcelaine brisée.

La céramique malmenée, l'artiste hollandais Bouke de Vries, la connaît d'abord en sa qualité de restaurateur. Durant de nombreuses années, son travail fut ainsi de "recoller les morceaux", de réparer des oeuvres endommagées, bref de sauver ce qui peut l'être. Mais que faire des pièces dont la restauration est jugée peu rentable et ainsi laissées à l'abandon? C'est précisément ces "déchets" qui inspirent le restaurateur devenu artiste.

"A contrario des céramiques antiques, une porcelaine endommagée perd immanquablement de la valeur, explique Vincent Lieber, conservateur du Musée historique...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias