Il y a une quinzaine d’année, ces figurines étaient en plastique et représentaient essentiellement des Saints. Depuis, les fèves en céramique sont revenues à la mode. Si la plupart des boulangers misent sur la modernité, certains ont décidé de rester plus traditionnels. «Une année, nous avons voulu changer. On avait sorti des Walt Disney, mais le pasteur nous l’a reproché et les clients étaient à moitié satisfait. Nous sommes donc revenus à la tradition», raconte Raymonde Deriaz de Préverenges. Dans la boulangerie de son fils, les galettes cachent des Santons représentants la crèche provençale.
«Chaque année une entreprise française me présente environ cinquante collections différentes», explique Gilbert Monnet. Cet habitant de Romanel-sur-Morges se charge ensuite d’aller trouver ses anciens confrères boulangers pour tenter de leur vendre des animaux ou autres personnages de bandes dessinées. «Nous choisissons toujours des fèves pour les enfants. Mais elles doivent plaire autant aux filles qu’aux garçons. Par exemple, nous ne prendrions pas du Hello Kitty», précise Doris Moret de l’enseigne rolloise.
Un diamant caché dans la galette
Dans la région, une fève pourra rapporter gros à celui qui la croquera. A Nyon, le boulanger-pâtissier Alain Detrey a glissé une figurine gagnante dans l’une de ses 800 galettes faites maison. A la clé? Un pendentif serti d’un véritable diamant, dont la valeur est estimée à 200 francs. «Le client pourra venir chercher son prix à la boulangerie», explique-t-il. Avec la pierre précieuse, un certificat d’authenticité sera délivré.
Retrouvez plus de détails sur ces figurines et qui organise ce concours pour gagner un diamant dans "La Côte" de lundi 6 janvier.