Hop, d'un coup d'épaule, je dépasse un couple, poursuis ma course et arrive enfin, après un parcours du combattant, devant la salle de cinéma. Plus qu'une minute, je me faufile entre les personnes qui font la queue, présente ma carte, monte les marches quatre à quatre, et arrive, avec trente secondes d'avance. Un exploit! Les spectateurs ont déjà les yeux rivés sur l'écran et attendent avec impatience que quelque chose y apparaisse. Avec plaisir, je me joins à eux dans cette contemplation attentive. Les lumières s'éteignent, une image bouge. Les voix se dissipent. Place à une nouvelle découverte. Je pense encore à éteindre mon Samsung Galaxy S2.
Dans "The Empire of shame", Li-Gyeong Hong, la réalisatrice, nous entraîne dans les dérives du monde moderne dès les premières secondes.
"Everyone wanted the dream job" . Lorsque Han Hye-Kyeong vient lui parler, le vice-président de la célèbre compagnie Samsung ne la regarde...