Avec seulement deux matches à jouer après cette confrontation face à Stade Nyonnais II, les Glandois auraient pu jouer la peur au ventre car une défaite aurait signifié la fin de la course à la promotion pour les hommes de Yannick Tachet qui auraient alors accusé 9 points de retard sur les Nyonnais.

Heureusement pour eux – et pour le foot comme on l’aime, avec ses rebondissements, ses aléas et ses coups du sort -, les visiteurs ont battu le leader (1-3), se relançant ainsi dans la lutte et les calculs pour la promotion.

«On n’est pas trop dans la philosophie et beaucoup dans les maths, alors tant que c’est jouable mathématiquement, on va jouer tous les coups à fonds et on fera les comptes à la fin», confiait Nahuel Cervantes à l’issue d’une partie fort bien négociée.

Nyon se rebelle

Les débats s’animaient rapidement, avec l’ouverture du score de Muheim au second poteau, qui reprenait une bonne passe de ce diable de Velasco à la 5e minute. Le Stade Nyonnais se lançait alors gentiment à l’offensive et obtenait les meilleures opportunités jusqu’au thé, tandis que Gland, qui ne se laissait pas manger tout cru, jouait chaque contre-attaque à fond.

Juste avant la pause, suite à une action litigieuse, l’arbitre désignait le point de pénalty pour une faute sur Chouik, qui se faisait justice lui-même. Mais les Glandois ne laissaient pas le doute s’installer. Au retour des vestiaires, ils reprenaient l’avantage suite un centre-tir de Conca dans les 5 m adverses que Velasco poussait au fond.

Ils étaient costauds et agressifs, on n'a jamais vraiment trouvé la faille.

Lenny Drieberg, joueur de Stade Nyonnais II

Auteurs d’une meilleure reprise, plus dynamiques et plus agressifs, les «orange» tenaient leur os et étaient bien déterminés à ne pas le lâcher.

«D’habitude, on joue beaucoup dans les intervalles, mais Gland ne nous a pas laissés déployer notre jeu. J’avais peu d’espace devant, ils étaient costauds et agressifs et on n’a jamais vraiment su trouver la faille», se désolait, après la rencontre, l’habituel buteur Nyonnais Lenny Drieberg.

Final à distance

Au contraire, c’étaient les Glandois qui plantaient la dernière banderille par l’intermédiaire de Marco Pereira dos Santos, qui croisait une frappe au sol que Papavasiliou ne pouvait atteindre.

«Le retour de Marco nous fait du bien, c’est sûr. Quand il ne marque pas, il aide à faire marquer et ça peut nous aider pour les deux derniers matches», concluait un Cervantes optimiste et forcément ravi de cette belle prestation.

Le prochain rendez-vous est uniformément fixé au samedi 3 juin à 19h pour tout le groupe de 2e ligue, avant la dernière journée programmée le dimanche 11 juin à 16h.

Football: Gland fait chuter Stade Nyonnais II et maintient le suspense

Samedi soir, à Colovray, les «orange» se sont relancés dans la course à la promotion en prenant le meilleur sur le leader nyonnais (1-3).