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Hymne à notre terre, «La Côte» fête le terroir

Pendant quatre semaines, «La Côte» consacre une série d’enquêtes, de décryptages et de portraits au terroir de notre région. Aux producteurs, aux produits qui façonnent tant nos paysages que notre identité. Le tout ponctué par une grande fête.

25 mai 2021, 15:02
Fromager, François Briggen règne sur les Fruitières de Nyon.

«La Côte» fête le terroir. L’idée a germé en 2019 au bout d’un hymne à la terre, entonné du coeur des arènes de la Fête des vignerons à Vevey. Ecrivain bien de chez nous, Blaise Hofmann y tissait une saisissante déclaration d’amour à ce terroir que nous foulons quotidiennement, que nous dégustons repas après repas, génération après génération. C’était donc en 2019, l’idée de dédier dans «La Côte» une thématique forte, durant un mois, à celles et ceux qui depuis toujours façonnent ce terroir. Et la ponctuer d’une grande fête, avec beaucoup à manger, à boire, à déguster. Rien de bien extraordinaire, alors. Rendez-vous était pris pour septembre 2020.
 


Un peu moins de deux ans après cet hymne veveysan et un report «Covid» plus tard, l’idée même de faire la fête semble presque extraterrestre. Tandis qu’une double votation à venir révèle jour après jour une fracture toujours plus vive entre ville et campagne. Entre producteurs et consommateurs. 

Or nous avons toujours considéré que la première mission d’un titre comme le nôtre, son essence même, est de créer du lien entre tous ceux qui vivent dans cette si belle région. Entre le haut et le bas, entre le champ et l’assiette, entre nous tous. 

Alors, ces quatre prochaines semaines, au travers d’enquêtes, de décryptages ou encore de portraits, nous vous raconterons ces produits, ces producteurs qui donnent tant de saveurs à La Côte. Vous en découvrirez sans doute, peut-être serez-vous tentés de vous tourner une fois pour toutes vers eux, directement. Puis, oui, nous fêterons ce terroir, le 19 juin à Gland, à l’occasion d’un grand marché. On mangera et on boira ce qu’on pourra, comme on pourra. Surtout, on se retrouvera, on échangera. Et on trinquera, avec ou sans masque. «Retour à l’essentiel», chantaient-ils dans l’arène.

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