«Je suis simple et naturelle, je ne me maquille pas beaucoup!» Souriante, élancée, Marine Borloz est l’une des plus belles Suissesses. Samedi soir, au Théâtre Barnabé à Servion, elle a été sacrée Miss Suisse Francophone 2022. Ce qui ne l’empêche pas, dans sa vie professionnelle, en tant que décoratrice, de manier avec dextérité la peinture comme le bois. «Je n’ai pas peur de me salir les mains», insiste la jeune femme âgée de 19 ans qui termine un apprentissage de quatre ans chez Schilliger à Gland.

Marine Borloz est Nyonnaise et fière de l’être. Elle a suivi toute sa scolarité dans la ville des festivals, de l’Ecole du Couchant au collège de Nyon-Marens. Côté loisirs, plutôt sportive, elle pratique le paddle et surtout la pole dance acrobatique à Gland depuis cinq ans: «Un art hypercompliqué qui donne un sentiment de liberté», commente-t-elle.

Une aventure qui a commencé par hasard

Samedi soir, quand elle a compris qu’elle porterait la couronne tant convoitée, Marine Borloz était particulièrement émue. «C’était la fin de dix mois d’aventure», dit-elle.

Une aventure qui a débuté par hasard dans un train qui la conduisait à Montreux en septembre 2021. Un passager croit reconnaître son visage dans celui d’une participante au concours de Miss Suisse Francophone. Intriguée, elle décide de se renseigner et s’inscrit.

La jeune femme termine son apprentissage chez Schilliger où son travail de décoratrice est apprécié. Photo: Sigfredo Haro

Commence le tourbillon des sélections. Marine Borloz est convoquée une première fois en octobre à Yverdon-les-Bains. Premier examen réussi: sur 700 inscrits, elle fait partie des 130 filles et garçons retenus pour les demi-finales. Rebelote en février, où elle figure parmi les 60 sélectionnés pour la finale de samedi dernier.

Je n’ai pas peur de me salir les mains!

Marine Borloz, Miss Suisse Francophone 2022

Avec une bonne dose de stress, avant le grand jour, pour dénicher une robe de gala dans laquelle elle se sente bien. Elle trouvera la perle rare, une robe à paillettes, mercredi à Genève.

Être et paraître. Les concours de miss ne reposent pas que sur le physique et les défilés en maillot de bain. Le jury l’a interrogée sur ses motivations, sa personnalité. A la question: «Qu’est-ce que vous changeriez à coups de baguette magique?», Marine Borloz a répondu «qu’on puisse tous disposer des mêmes chances au départ de la vie».

Une opportunité qui n'arrivera qu'une seule fois

En tout cas, la Nyonnaise est consciente de la grande chance que représente le titre de Miss Suisse Francophone. «C’est une opportunité qui n’arrivera qu’une seule fois», assure-t-elle.

Ne se fermer aucune porte, prendre son temps pour choisir les bonnes directions. «J’ai toujours été attirée par le milieu de la mode», confie-t-elle. Alors oui, elle espère que cette couronne lui permettra de faire des rencontres qui la conduiront vers d’autres podiums.

Mais avant tout, elle souhaite représenter la francophonie en Suisse et à l’étranger, devenir une ambassadrice du concours. «Je suis prête à porter ses valeurs», insiste Marine Borloz qui ne tarit pas d’éloge sur l’organisation.

Il n’empêche. Même avec sa couronne, la nouvelle miss entend vivre comme une jeune femme de 19 ans. Et en tant que Nyonnaise, il y a un rendez-vous qu’elle ne manquera pas, à savoir Paléo!

La nouvelle Miss Suisse Francophone vient de Nyon

Marine Borloz est depuis samedi soir la Miss Suisse Francophone 2022. Une jeune Nyonnaise qui garde les pieds sur terre.