Détérioration d’effets personnels, mise à l’écart, violences physiques et verbales: dans les écoles vaudoises, un élève sur dix âgé de 15 ans est actuellement touché par des phénomènes de harcèlement. Et ce au moins une fois par semaine. Si ces chiffres sont stables, la situation reste donc préoccupante et ce d’autant plus qu’elle n’impacte pas uniquement la santé et les performances des individus ciblés. Ses conséquences s’observent également sur l’ensemble des élèves d’un établissement.
Pour venir à bout du problème, le canton a mis en place un nouvel outil: la méthode de la préoccupation partagée ou «MPP». Ce dispositif, présenté lundi à la presse, sera à terme activé dans toutes les écoles vaudoises. Mais son implantation est déjà bien avancée. «Trois quarts des établissements obligatoires et près de la moitié du postobligatoire ont été formés. Il faut que l’école soit un espace où chaque enfant a du plaisir à aller»,...