antoine guenot
aguenot@lacote.ch
Ils ont la petite vingtaine, sont étudiants, et ils s’ennuient à Nyon. Des enfants gâtés? Apparemment non. Ils admettent que l’offre culturelle dans la région est importante. Mais d’après eux elle est «ronronnante», «redondante», «trop commerciale». En résumé, plus vraiment en phase avec les goûts de leur génération. Alors, au lieu d’aller chercher à Lausanne et Genève des alternatives, ils ont décidé de prendre les devants en fondant deux collectifs: Hapax 21 et ProskeNyon.
«Nous voulons redynamiser le culturel en mélangeant les formes artistiques», annonce-t-on dans les rangs du premier. «A la base, il y a une volonté de nous passer des soirées classiques, répétitives, trop chères. Nous voulons proposer des fêtes différentes, gratuites et ouvertes à tous», dit-on dans ceux du second. Tous ont une même envie: se réapproprier «leur» ville.
Du concret
La posture est...