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Jean-Pierre Hocké, grand manager de l’humanitaire, s’est éteint

Résident de Begnins d’Aubonne puis de Crans, l’ancien Haut-commissaire aux réfugiés est décédé à l’âge de 83 ans après une brève hospitalisation. Le Vaudois avait connu quelques remous dans une carrière de dirigeant de l’humanitaire.

28 juil. 2021, 19:48
Entre deux voyages fréquents, Jean-Pierre Hocké a aimé déboucler ses valises sur La Côte où l'attendaient son épouse Michèle et ses enfants Pierre-Yves et Jean-Christophe.

«Zurichois par ses origines, Pulliéran par son enfance et par une bourgeoisie, lausannois par ses études, mais Begninois depuis 1972» c’est ainsi que le «Journal de Nyon» présentait le candidat annoncé par le Conseil fédéral pour prendre la tête du Haut-commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR).

Recruté sur place, au Nigeria

Après ses premiers pas dans un garage du Nigeria ou la Croix-Rouge est venue le débaucher comme délégué, c’est sur La Côte que Jean-Pierre Hocké se sentait chez lui, durant de nombreuses années à Begnins, puis à Aubonne et enfin à Crans.

Enfin «chez lui», il faut le dire vite quand on évoque un homme qui passait plus de 150 jours par an en voyage du temps où il était au CICR puis au HCR.

Né le 31 mars 1938, celui fut vice-président de la société d’étudiants Zofinge décrocha sa licence en sciences commerciales. Il part alors en...

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