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Joe Jimenez impressionné par la mobilisation à Prangins

Joe Jimenez, patron de Novartis s'est montré surpris par la mobilisation pour sauver le site de Prangins-Nyon.

26 janv. 2012, 11:27
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Le patron de Novartis, Joe Jimenez, s'est dit «très surpris» de voir comment les différents acteurs du site de Prangins (VD), près de Nyon, se sont «mis à la tâche pour rendre l'usine financièrement supportable». L'Américain défend toutefois la manière de procéder du groupe pharmaceutique bâlois.

En voyant se démener les employés du site, le canton de Vaud ainsi que le gouvernement à Berne, «nous avons décidé que Novartis devait aussi apporter sa contribution», a déclaré le patron du laboratoire rhénan jeudi dans la «Basler Zeitung». Le groupe a alors revu à la baisse ses attentes d'économies en lien avec l'usine vaudoise et pris la décision de ne pas la fermer.

Le quinquagénaire estime que Novartis a agi de manière appropriée depuis le début. «Si nous nous étions bornés à décrire les problèmes de Nyon sans annoncer de fermeture, nous n'aurions jamais débouché sur cette solution. Les parties auraient peut-être coopéré mais n'auraient pas véritablement aidé», assure-t-il.

L'annonce, le 25 octobre, de la suppression de 320 emplois sur le site de Novartis à Prangins ainsi que sa fermeture à terme avait déclenché une fronde généralisée dans le canton de Vaud. Le groupe est revenu sur sa décision le 17 janvier, non sans avoir négocié entre autres des concessions de la part des employés ainsi qu'une réduction fiscale temporaire avec les autorités cantonales.

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