«De la justice, j’attends qu’elle l’enferme», confiait, mercredi dernier, le jeune homme aujourd’hui âgé de 18 ans, qui accuse son père de l’avoir violé alors qu’il avait 6 ou 7 ans, dans un appartement de la région morgienne. Le Tribunal correctionnel de La Côte a privilégié sa version au détriment de celle du paternel qui clamait au mensonge ourdi contre lui par sa famille avec laquelle il a coupé les ponts il y a plusieurs années.
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Le verdict est tombé. Si la Cour libère l’accusé du chef de prévention d’actes d’ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement et de résistance, elle estime que le quinquagénaire est coupable des mêmes actes sur un enfant et de contrainte sexuelle. La justice le condamne aussi pour pornographie. Quelque 300 images à caractère zoophile avaient...