marie-léa collardi
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Les hernies inguinales sont une pathologie très fréquente en chirurgie générale. Un quart des hommes sont touchés au cours de leur vie, alors que seulement 3% des femmes en souffrent. L’explication est due aux différences anatomiques. Le but du traitement moderne doit privilégier les techniques qui permettent d’obtenir un taux de récidives ou de complications faible, un confort postopératoire maximum, ainsi que des coûts acceptables.
La tendance actuelle consiste à pratiquer ce genre d’intervention en ambulatoire. Aux Etats-Unis, 80% des interventions sont pratiquées sans hospitalisation, alors qu’en Europe seuls les pays scandinaves font figure de bon élève. «En Suisse, on ne pousse pas beaucoup la chirurgie ambulatoire, déplore le docteur Alfred Blaser, conseiller médical pour le département de chirurgie du Centre médico-chirurgical de Nyon (CMC) et opérateur au centre ambulatoire. Si les traitements ambulatoires prennent de plus en plus d’ampleur, c’est parce que dans les hôpitaux, les...